on a décidé de repartir, direction Cacao, un village Hmong, perdu dans la forêt, à une cinquantaine de kilomètres de Cayenne. Un village connu pour son marché.
Heureusement, une fois arrivés à bon port, Alex retrouva toute sa liberté (promis, Alex, on arrête, c'est la dernière).
Tout commence ici
Notre guide bushinengué, Maïkel (les bushinengués sont les descendants des populations venues d'Afrique qui, pour échapper à l'esclavage, se sont enfuis dans la forêt amazonienne). Ils sont répartis en plusieurs groupes. Maïkel est un Aloukou.
Le soir, on a dormi dans un carbet situé sur une île au milieu du fleuve
On a pêché.
On a respecté les consignes du carbet. A droite est écrit "WC" et "Respect 50 cent".
Et le lendemain, on est parti en forêt, pêcher l'aïmara, un poisson de crique.
La forêt
Pour se frayer un chemin, évidemment, il n'y a que la machette, quand on la prend, une sensation de pouvoir vous envahi, et on a brusquement plus qu'une seule idée en tête, mais alors très intensément. Ici Marie pensant interieurement "Ose encore dire que tu ramais dans ce putain de canöe Alex" Là Sven: "Qui a dit que j'étais blanc comme un cul?"
Ensuite, on s'est baladé en pirogue dans différents endroits, des petits villages de 5 maisons et 15 habitants apparaissent de temps en temps sur le fleuve. Ce sont en fait des villages familliaux. Où l'on vit presque essentiellement de la pêche et de la chasse.
Vue sur un bras du Maroni, (en face c'est une île qui coupe le fleuve en deux), il est donc deux fois plus large...De quoi apprendre la modestie à ce gros branleur de Rhône (Cécile ne cautionne pas cette déclaration).
Au niveau de Saint-Laurent, un bateau échoué, sur lequel prospèrent quelques arbres.
Saint Laurent toujours, le bagne, où plutôt le camp de la transportation une petite photo vite fait.
Puis, pour finir en beauté on s'est laissé tenter par les tortues Luth...
Une tortue un peu en avance.
Une tortue qui a un peu galéré pour pondre, c'est laborieux, on la soutient avec toute notre volonté, un grand moment de symbiose homme-animal. Le plus triste dans tout ça c'est que le pauvre animal aura entendu 153 fois le jeu de mot: "la tortue lutte" et 45 fois "c'est de la torture Luth"
Ahem,
Nous voilà déjà au moment douloureux où Marie et Alex nous quittèrent, non sans avoir eu l'idée géniale de nous laisser leurs photos.
Que garderont-ils de leur voyage?
La Guyane habitera-t-elle leurs rêves encore longtemps ?
Qu'importe,
Salut Marie,
Salut Alex,