dimanche 8 mars 2009

Chers tous,



Voici quelques petites photos en vrac de notre mois de février, moment de calme avant la tempête...(rappellez vous : fin de l'épisode précédent, Maman -alias Madame de Geyer- et Marco, débarquent en Guyane.)

Vous pensiez peut-être qu'on allait directement vous balancer les photos de Marco en pleine ronde de capoeira, et de la mère en plein back flip sur son body board. C'était sous estimer notre talent de marketeurs, qui savent fidéliser leur clientèle. (et peut-être aussi notre retard en ce qui concerne l'actualisation du blog).



Voici donc un petit apéritif, avant les aventures de Bouboune et son chouchou en Guyane (alias la très respectable Bénédicte de Geyer, et son non moins respectable fils)



D'abord, un petit aperçu de certains aspects de la nature guyanaise qui ne figuraient pas encore sur ce blog.



Commençons par le repère de caïmans hargneux que constituent les marais de Kaw :







Bon, là y'a pas trop de caïmans sur la photo, mais dans les marais y'en a beaucoup, seulement on attendait la mère et le frère pour aller en choper un ou deux. On est donc parti pour une petite balade à première vue classique...





Un Sven se cache dans cette photo...









Ici des oiseaux de paradis.





Là des baies roses et violettes (oui monsieur)





Et enfin en exclusivité: la fleur tomate-farcie moisie ou Psychotria peoppigiana, très appréciée des colibris.





Sinon, y'avait aussi des grenouilles, pleins de grenouilles.





Dont la célèbre dendrobate. (Par dizaines)





Ainsi que des fourmis, ici une cinquantaine se cachent dans la photo. (Allez les fourmis, lachez votre feuille, on vous a reconnu)







Ainsi que des roches gravées amérindiennes, ou pétroglyphes, qui sont difficilement datables. Ici les deux triangles représentent une femme.


Là, le triangle orienté vers le haut représente la tête d'un serpent.

Sinon, pour échapper à la folie des nuits du centre ville cayennais, nous allâmes un week-end nous mettre au vert. Destination : l'Approuague, grand fleuve qui connut jadis une activité agricole et orpailleuse importante, et qui, aujourd'hui, offre le cadre idéal pour flemmarder à l'ombre d'un carbet.

Vue du carbet.

Vue du Carbet (bis).

Vue de l'intérieur du carbet.


Vue de Cécile dans le canoë bi-place sur l'Approuague.

Vue de Sven dans le même canoë. Vous constaterez que l'une des deux sourit et est toute sèche sur son canoë, tandis que l'un des deux fait la gueule et est plein de sueur, la rame à la main...


Cécile, se sentant injustement attaquée, tient à rajouter cette photo pour montrer que chacun a ramé de manière équitable dans le même projet commun de faire avancer harmonieusement son canoë sur l'Approuague.


Non loin de notre carbet se trouvait le village de Regina.


Son église.
Sa balade au bord de l'Approuague.


Son bar.
Son stade. Regina se situe sur l'Approuague, fleuve qui connut JADIS une activité agricole et orpailleuse importante.

A part ça, nous avons eu la joie d'assister au 43eme lancement d'Ariane 5, qui, de notre balcon, donnait ça (Nous tenons à remercier notre petit appareil photo, qui a fait ce qu'il a pu):







Puis (re)vint le carnaval, et ses soirées touloulous. Nous décidâmes cette année de marquer de notre empreinte ces soirée typiquement guyanaises.
Le principe est simple: pendant que les gars boivent des coups et fument des clopes :


Les filles boivent des coups et se préparent...


Il s'agît de se transformer en touloulou: 1ere étape la cagoule (modèle : Chaixy lady)


Important : ne pas oublier la perruque et le chapeau, sinon ça le fait moins...



Le but ultime étant d'arriver à ça (et oui c'est assez surprenant), ces beautés vont rejoindre leurs semblables au dancing Polina, et inviter les hommes à danser sur les rythmes des danses de carnaval : biguines et mazurkas, devant l'orchestre phare de Polina : les Mécènes. Si une femme non déguisée se met à danser, l'orchestre s'arrête, idem si un homme refuse une invitation.

Imaginez une grande salle polyvalente pleine à craquer dans laquelle toutes les femmes sont habillées de la sorte, et les hommes attendent d'être choisis sur le coté.
Précisons que les danses de carnaval sont clairement "collé-serré".

1 litre de rhum pour le premier qui reconnait Cécile (sauf avertis évidemment)


Voilà voilà, et pour clore le sujet, nous sommes allés à la grande parade de Kourou, nous sommes arrivés un peu en retard, juste pour le clou du spectacle : les chars brésiliens.














On vous quitte sur cette belle photo de ramboutans, qui reviennent avec le mois de mars.
(Ca c'est de la conclusion)